WOMEN TALKS : MENSTRUATIONS

Me revoilà après une longue pause. Ces derniers mois j'ai été accaparée par des difficultés personnelles, qui m'ont poussées dans mes retranchements. J'en ressort grandie, mais surtout pleine d'inspiration et de bavardages à vous partager. Cette césure m'a fait réaliser combien être une femme peut être difficile. Il y a bien sûr toute la charge mentale et l'iniquité au sein du couple, que l'on tend dernièrement à changer, mais il y a aussi toute la pression sociale autour de la maternité. 

Nous vivons dans une société où tout est fait pour valoriser l'enfance et la famille : prime à la naissance, abattement pour les personnes à charge, fêtes traditionnelles de regroupement familial... D'ailleurs quand une femme dit qu'elle ne souhaite pas avoir d'enfant, la réaction qu'elle reçoit dans 90% des cas est "tu verras, tu changeras d'avis". Comme s'il était impossible d'envisager une vie sans enfants. Peut-être est-ce un choix ou peut-être est-ce un moyen de se protéger. Car parfois certains couples n'ont tout simplement pas leur mot à dire.

 

Savez-vous que nous sommes 80 millions, à travers le monde, à être concernés par des problèmes de fertilité ?

33% de femmes françaises connaissent des troubles de l'ovulation ou des infertilité tubaires (problèmes au niveau des trompes). Pendant des années, ces femmes subissent des douleurs inexpliquées, considérées comme normales par bon nombre de gynécologues. Cela a été mon cas pendant quinze ans. La réponse à mes douleurs a toujours été : "vous êtes une jeune fille, vos symptômes passeront après votre première grossesse." Ce n'est que lorsque j'ai émis le souhait d'être accompagnée pour fonder une famille, qu'un médecin a daigné me faire des bilans hormonaux.

Bien entendu mes douleurs ne risquent pas de passer après ma première grossesse, car je suis atteinte d'un déséquilibre hormonal (syndrome des ovaires polykystiques ou Stein-Leventhal). Outre les troubles de la fertilité, le SOPK induit de nombreux désagréments tels que des troubles des cycles menstruels, des troubles digestifs, de la fatigue, un gain de poids, de la résistance à l'insuline...

En évoquant le sujet autour de moi, j'ai découvert à ma grande surprise qu'un nombre important de mes amies avaient des douleurs prémenstruelles, voire un SOPK. Après m'être gavée d'antipyrétiques (totalement inefficaces!) 2 semaines par mois pendant une dizaine d'années, j'ai commencé à chercher des moyens naturels, pour combattre les douleurs ovariennes. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle j'ai effectué une transition vers une alimentation végétale. En effet les produits animaux et leurs dérivés ont tendance à aggraver les inflammations. 

Devant ce constat, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de me livrer dans cet article très personnel. J'espère que vous y trouverez des clés pour vivre au mieux ces périodes sensibles. 

  1. L'alimentation
    Elle joue un rôle essentiel dans le syndrome prémenstruel. Le SOPK étant lié à une résistance à l'insuline, une alimentation à indice glycémique bas est fortement conseillée. Une trop grande quantité de glucides augmente l'inflammation au niveau digestif et ovarien. Évitez donc les aliments trop riches en sucres, les produits laitiers (très gras et riches en lactase), les céréales blanches (riches en amidon) et favorisez les graisses insaturées (avocats, oléagineux et graines, huiles végétales riches en oméga 3) pour veiller au bon équilibre hormonal. Il est également recommandé d'augmenter ses apports en iode (algues), zinc (noix, graines de lin), et vitamine D (soleil) pour améliorer les fonctions thyroïdiennes et réguler les cycles menstruels. Si vous en aimez le goût les tisanes de camomille sont un excellent anti-spasmodique et régulateur hormonal. Enfin évitez un maximum les aliments transformés, bourrés d'additifs et de perturbateurs endocriniens.
  2. L'exercice physique
    Bouger est le meilleur moyen de lutter contre la fatigue, la dépression mais aussi contre les douleurs de règles. Il n'est pas nécessaire de pratiquer un sport violent, 30 min de marche quotidienne ou une séance de yoga peuvent réduire les désagréments de cette période sensible. N'hésitez pas à faire un tour sur youtube qui offre un large choix de cours très doux pour le corps.
  3. Les huiles essentielles
    Suite à une discussion avec une naturopathe, j'ai découvert récemment que les bains de siège pouvaient aider dans la régulation des troubles prémenstruels. Ces derniers ne sont pas simplement bénéfiques pour relâcher les tensions, ils sont aussi très efficaces pour lutter contre l'inflammation du système ovarien. Pour cela ajoutez à l'eau de votre bain : 
  •  2 tasses de sels d'Epsom (en magasin bio ou sur aroma-zone)
  • 1/2 tasse de bicarbonate de soude
  • 15 gouttes d'huile essentielle de lavande 
  • 10 gouttes d'huile essentielle de géranium.   

    Vous pouvez également réaliser 2 à 5 fois par jour un massage des pieds, pour stimuler les points de fertilité avec ces deux mélanges :

  •  2 CS d'huile végétale
  • 10 gouttes d'huile essentielle de géranium (promeut la bonne santé du système reproducteur)
  • 5 gouttes d'huile essentielle de sauge clarée (équilibre les hormones)
  • 4 gouttes d'huile essentielle de fenouil doux (anti-inflammatoire)
  • 3 gouttes d'huile essentielle de myrrhe (régule les hormones féminines)
  • 2 gouttes d'huile essentielle d'estragon (réduit les douleurs menstruelles)


  • 2 CS d'huile végétale
  • 10 gouttes d'huile essentielle de sauge clarée 
  • 10 gouttes d'huile essentielle de fenouil doux 
  • gouttes d'huile essentielle de géranium 
  • gouttes d'huile essentielle de lavande
  • 3 gouttes d'huile essentielle de rose 



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